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Église Notre Dame

 notre dame
Les légendes se mêlent à l’histoire pour la crypte de Notre-Dame-Sous-Terre qui est, sans contredit le plus ancien monument de la région.

 

 

L’église et la crypte

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L’église moderne de Notre-Dame-Sous-Terre de Pélussin, d’un beau style roman, a été inaugurée vers 1878. Elle a remplacé une ancienne église du XI ou XIIème qui était aussi simple que majestueuse. La crypte de Notre Dame se compose d’une nef voûtée en berceau et de bas-côtés reposant sur des piliers carrés sans aucun ornement architectural.

Placée autrefois sous le chœur, elle se trouve, maintenant, sous le porche de la nouvelle église. Là est conservée pieusement la statue en pierre de Notre-Dame. La Vierge porte l’enfant Jésus sur le bras gauche et sa tête est ornée d’une couronne dentelée. Son aspect monacal indique une date reculée du Moyen-Age, elle serait au moins du IXème siècle.

 

 

 

 

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Des siècles d’histoire

Une date, 881 se lisait autrefois sur les parois de la crypte. Cette date est suggestive si on la rapproche des événements qui se déroulaient à Vienne. Des lyonnais, fuyant la persécution, seraient venus chercher asile dans les montagnes du Pilat, à Pélussin, où ils auraient élevé un autel à une image de la mère de Dieu qu’ils avaient apportée avec eux pour être leur consolatrice dans leur exil. C’est autour de la sainte image que se serait érigée, plus tard, sur le même emplacement la crypte de Notre-Dame-Sous-Terre.

Telle est la tradition pélussinoise sur les origines du culte de la Sainte-Vierge à Pélussin.

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Notre-Dame aujourd’hui…

La piété des fidèles lui attribue de nombreuses grâces miraculeuses. Plusieurs enfants mort-nés, apportés à ses pieds, auraient donné signe de vie et reçu le baptême. Ces grâces attribuées à l’invocation de Notre-Dame nous révèlent tout un drame inspiré par la foi de nos pères. Miraculeuses ou non, elles attestent du moins la pieuse confiance qui entourait Notre-Dame-Sous-Terre au XVIIème siècle. D’autres légendes sont nées au cours des siècles suscitées par le mystère de la Vierge. Le sanctuaire de Notre-Dame a, comme tous les anciens pèlerinages, sa légende et aujourd’hui, la crypte est un lieu de recueillement des pélussinois.

La légende transmise par la tradition populaire, qui est souvent la gardienne de vérité, continuera son chemin à travers les générations à venir. La foi et le mystère sont intimement liés. Les pélussinois ne cherchent plus à connaître les origines exactes, ils ont leur paroisse, une vierge à la beauté insolite, véritable héritage des temps les plus reculés...

Textes de l’association Visages de Notre Pilat

Eglise Notre Dame
 

La maison Gaston Baty

Gaston Baty a été l’un des hommes de théâtre les plus importants au XXème siècle.

Membre du cartel avec Charles Dullin, Louis Jouvet et Georges Pitoëff, il était certainement le plus atypique et le plus contestataire de ces metteurs en scène liés entre eux par le pacte d’estime et de respect réciproque. Il était passionné de marionnettes.

Il est mort à l’automne 1952 à Pélussin.

 Les viaducs

En septembre et novembre 1913, afin de poursuivre la ligne de chemin de fer "Saint-Héand-Pélussin" pour rejoindre le bourg de Maclas et de desservir les communes de Roisey et Bessey, des projets de viaducs ont été prévus sur Pélussin.

Le premier ouvrage, situé peu après la gare, avec une grande arche de plus de 50 mètres d’ouverture (58 mètres pour un premier projet, réduit à 55 mètres par la suite).

 

viaduc2.jpgLui succédait, presque à la suite, le viaduc de Charavine, à 8 arches de 10,20 m. Les travaux furent exécutés de 1915 à 1917.
Devant la pénurie de main d’œuvre - mobilisation oblige - le ministère de la guerre avait octroyé à l'entreprise Mercier des prisonniers de guerre allemands, dont quelques uns participèrent à l’édification de celui-ci, au côté du peu d’ouvriers qualifiés restant dans l’entreprise. 

Ce projet avait été approuvé, sous réserve que le granit employé à la construction de ces deux ouvrages offre une résistance à l’écrasement d’au moins 500 kg par cm2. La description de ces deux ouvrages était ainsi faite, en 1917, lors de la visite de préouverture de la ligne en direction de Maclas :

 


viaduc3.jpgViaduc de Pélussin

  • En maçonnerie de moellons d’appareil et de mortier de ciment.
  • Longueur 170,80 m.
  • Largeur au niveau de la plinthe : 3.80 m et entre garde corps 4 m.
  • Arche centrale en anse de panier, de 55 m d’ouverture et de 25 m de montée. Hauteur au-dessus du ravin 45 m.
  • Deux voûtes d’élargissement et 10 arches (6 côté Pélussin, 4 côté Maclas) de 10.20 m d’ouverture, avec piliers et tympans en maçonnerie et voûtes en béton de ciment.
  • Deux trottoirs de 1.60 m en alignement droit.
  • Pente vers Maclas de 0.030 m par mètre.

viaduc4.jpgViaduc dit "de Charavine" sur le ruisseau "Le Charantonnet"

 

  • Viaduc en maçonnerie de moellons tétués, avec pierrement façon mosaïque. 
  • Huit arches plein cintre, de 10.20 m d’ouverture, longueur 93.38 m.
  • Largeur : 3.40 m au niveau des plinthes et 4m entre garde corps.
  • En courbe de 150 m de rayon, rampe vers Maclas de 0.030 m par mètre.

Les viaducs cesseront leur utilité avec l'arrêt d'exploitation du petit chemin de fer départemental, appelé "La Tacot" ou "la Galoche".

 

Depuis, ils sont devenus un lieu de promenade agréable qui permet d’apprécier aussi bien le point de vue sur le Pilat que sur la vallée du Rhône et les Alpes.

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Les Esses

Contrairement à l'idée que l'on s'en fait, le petit chemin en zig-zag appelé "les Esses" qui relie les anciennes usines des Rivières à la Place des croix n'est pas très ancien. Il n'existait pas au moment de la création du premier plan cadastral vers 1840. C'est l'évolution des ateliers de moulinages industriels qui a été à l'origine de la création des Esses.

Au XVIIème et XVIIIème siècles, la plupart des ateliers se trouvaient à Virieu, rassemblés autour du vieux château, et alimentés, pour ceux qui tournaient à la force hydraulique, par le bief de Virieu. Les moulins entassés et imbriqués les uns sur les autres, ne permettaient pas les agrandissements que nécessitait l'essor de la production soyeuse. Au XVIIIème siècle, les grandes familles de mouliniers qui avaient déjà construit des ateliers dans la Rivière pour mieux utiliser l'eau, s'intéressent très vite aux nouvelles chaudières à vapeur qui permettent d'entraîner les moulins à soie toute l'année sans se soucier du niveau des eaux du ruisseau. Ils firent alors construire des usines avec des cheminées pour les locomotives à vapeur, telles que nous en voyons les ruines, encore aujourd'hui. C'était le plein essor de la soierie pélussinoise. Les moulinières, les mécaniciens, les commis en soie habitaient encore Virieu et allaient travailler en passant par le vallon.

Le quartier de Virieu

Les lavoirs

La présence de lavoirs (sur la place du Fossé et en dessous) et/ou abreuvoirs est primordiale à Pélussin et témoigne de l’importance des différents rôles de l’eau : géographiquement situé sur un promontoire, le village ne bénéficie pas naturellement d’un passage d’eau. C’est donc par nécessité qu’un canal dit "bief" fut aménagé à partir du ruisseau du Malatras, situé sur les hauteurs de Pélussin.

Ce bief est géré et entretenu depuis près de 6 siècles par une association syndicale ; l’eau desservait les trois quartiers de Pélussin avant de rejoindre le ruisseau du Pompailler au pied du village, et alimentait abreuvoirs, lavoirs, moulins à huile et à farine. Mais surtout, l’eau est utilisée comme force motrice dès le XVIIème ; elle permit ainsi le développement des usines de moulinage de la soie qui firent toute la grandeur et la renommée de Pélussin.

 

 Les Esses

Contrairement à l'idée que l'on s'en fait, le petit chemin en zig-zag appelé "les Esses" qui relie les anciennes usines des Rivières à la Place des croix n'est pas très ancien. Il n'existait pas au moment de la création du premier plan cadastral vers 1840. C'est l'évolution des ateliers de moulinages industriels qui a été à l'origine de la création des Esses.

Au XVIIème et XVIIIème siècles, la plupart des ateliers se trouvaient à Virieu, rassemblés autour du vieux château, et alimentés, pour ceux qui tournaient à la force hydraulique, par le bief de Virieu. Les moulins entassés et imbriqués les uns sur les autres, ne permettaient pas les agrandissements que nécessitait l'essor de la production soyeuse. Au XVIIIème siècle, les grandes familles de mouliniers qui avaient déjà construit des ateliers dans la Rivière pour mieux utiliser l'eau, s'intéressent très vite aux nouvelles chaudières à vapeur qui permettent d'entraîner les moulins à soie toute l'année sans se soucier du niveau des eaux du ruisseau. Ils firent alors construire des usines avec des cheminées pour les locomotives à vapeur, telles que nous en voyons les ruines, encore aujourd'hui. C'était le plein essor de la soierie pélussinoise. Les moulinières, les mécaniciens, les commis en soie habitaient encore Virieu et allaient travailler en passant par le vallon.


Les viaducs

En septembre et novembre 1913, afin de poursuivre la ligne de chemin de fer "Saint-Héand-Pélussin" pour rejoindre le bourg de Maclas et de desservir les communes de Roisey et Bessey, des projets de viaducs ont été prévus sur Pélussin.

Le premier ouvrage, situé peu après la gare, avec une grande arche de plus de 50 mètres d’ouverture (58 mètres pour un premier projet, réduit à 55 mètres par la suite).

 

 


La maison Gaston Baty

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Gaston Baty a été l’un des hommes de théâtre les plus importants au XXème siècle.

Membre du cartel avec Charles Dullin, Louis Jouvet et Georges Pitoëff, il était certainement le plus atypique et le plus contestataire de ces metteurs en scène liés entre eux par le pacte d’estime et de respect réciproque. Il était passionné de marionnettes.

Il est mort à l’automne 1952 à Pélussin.

 

 

Eglise Notre Dame

notre dame

Les légendes se mêlent à l’histoire pour la crypte de Notre-Dame-Sous-Terre qui est, sans contredit le plus ancien monument de la région.

L’église moderne de Notre-Dame-Sous-Terre de Pélussin, d’un beau style roman, a été inaugurée vers 1878. Elle a remplacé une ancienne église du XI ou XIIème qui était aussi simple que majestueuse....

 

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Eglise Saint Jean

eglise stjean

La construction de l'église commence en septembre  1847, sous la direction de l'architecte CHAMBEYRON de Rive de Gier et son inauguration a lieu le 20 juillet 1852. 
L'entrepreneur de maçonnerie qui construit l'église est tué par la chute d'un échafaudage. C'est son ouvrier BELOT, un maçon de la Creuse, qui termine.

L'autel vient de l'église Saint-Nizier-de-Lyon.

Dans le clocher se trouve la cloche fondue en 1818 pour l'église Notre Dame.
L'église Saint Jean est unique dans le département de la Loire pour sa forme basilical

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La chapelle Sainte-Marie-Madeleine

Au XVIIème siècle, au cœur de la forêt communale de Pélussin, Catherine de Morge fait construire un ermitage pour accueillir Frère Laurent Drouault, le premier ermite du Pilat. Il est rejoint par le père Paul de Gévaudan en 1650, puis en 1660 par le père Jean Bruzeau qui lui succède et fonde une communauté.
 

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Du grand hôtel du Mont Pilat à l’hôtel brûlé

L’hôtel du Mont Pilat - « station climatique » - était situé à 1 270 mètres d’altitude, au lieu-dit « La chaux de l’Egallet ».
Sa construction est commencée en 1896. Il est alors destiné à rivaliser avec le célèbre établissement de Righi, en Suisse.

Le bâtiment de trois étages comprenait une aile adossée à un corps plus élevé, de section carrée, qui se terminait par un toit pointu. Sous les combles de ce toit, se trouvait une chapelle dédiée à la Vierge Marie.

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L’eau minérale de Virieu

eau_A.jpgLe thermalisme et les eaux minérales sont connus depuis l’Antiquité. Les préhistoriens ont constaté que beaucoup de sources recensées sont situées près d’un oppidum ou d’un chatelard préhistorique ou romain. De là à penser qu’au moment où nos ancêtres se sont sédentarisés, ils ont choisi l’emplacement de leurs villages près des sources guérisseuses ou qu’ils estimaient bénéfiques. Certains prétendent qu’ils divinisaient les sources. Ce qu’il y a de sûr, c’est que nos ancêtres croyaient aux vertus de certaines eaux et aux maléfices de quelques autres.

Les romains créèrent de nombreuses stations thermales. Les rois de France et les empereurs firent de nombreuses cures et buvaient de l’eau de source minéralisées.

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