L'aide sociale dans une commune
L’aide sociale étant principalement une compétence du département et de l'État, la commune intervient d’une manière complémentaire mais essentielle.
L’existence d’un Centre Communal d’Action Sociale (C.C.A.S.) qui sert de « relais » entre le département ou l’Etat et le citoyen est obligatoire dans chaque commune de France. Chaque mairie a ensuite la possibilité de compléter l’aide sociale « légale » par la mise en place de services destinés principalement aux enfants et aux personnes âgées.
A Pélussin, beaucoup de services existent mais ne sont pas forcément des services municipaux. Certains, comme le restaurant scolaire ou le centre de loisirs, ne relèvent pas du budget du CCAS mais du budget général de la commune.
Depuis plusieurs années, la Communauté de communes du Pilat rhodanien s’est beaucoup investie dans le social et a ouvert la maison des services en 2014. Enfin de nombreuses associations locales subventionnées par la Mairie interviennent également dans le domaine social (ADMR, Secours Catholique, Restos du Cœur…).
Le CCAS est l'organe social du conseil municipal et peut être le premier interlocuteur pour les personnes en quête d'une aide médicale ou d'un secours.
A Pélussin, il se compose de neuf membres :
le Maire, président, membre de droit ; quatre élus municipaux et quatre personnes extérieures représentant des organisations humanitaires, caritatives, associatives ou familiales du secteur.
Il travaille en collaboration étroite avec les assistantes sociales basée à la maison des services et les organismes sociaux du département, notamment Loire Autonomie. En lien avec l’ADMR, il participe au maintien à domicile des personnes âgées en finançant l’installation de téléalarmes FILIEN.
Des aides d’urgence, alimentaires notamment, sont délivrées sur recommandation de l’assistante sociale qui sollicite le CCAS par voie de fiches navette permettant d’expliquer le cas particulier du demandeur.
Le CCAS a financé les plateaux-repas nécessaires au service de portage de repas à domicile pour les personnes âgées. Il a également participé au financement de ce service durant la période transitoire lors du changement de prestataire. C’est la Boucherie Antressangle qui gère actuellement ce service.
Le dernier service mis en place en collaboration avec le Secours Catholique est le « transport solidaire ».
Comment est financé le CCAS ?
La principale source de financement du CCAS est constituée d’un tiers des redevances pour concession dans les cimetières de la commune. Pour le reste, il s’agit de dons anonymes et du produit des quêtes faites lors des mariages ou baptêmes civils.
Les élus de la communauté de communes étudient l'intérêt de créer un Centre Intercommunal d’Aide Sociale (CIAS) qui interviendrait alors en lieu et place des CCAS des mairies membres de la CCPR. Nous vous tiendrons informés de l’avancée du dossier ultérieurement.
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