Clément vous accueille à la maison Gaston Baty

Cet été, Clément Fayet accueille le public à la Maison Gaston Baty pour la visite de l’exposition « La marionnette, objet de lien » créée par La BatYsse, lieu dédié aux arts de la marionnettes, co-porté par L’Ateuchus et l’association Sur le fil de Baty.

Il nous raconte cette expérience et ce que l’exposition peut offrir aux visiteurs petits et grands…

Clément, pouvez-vous nous présenter ce qui vous a amené là ?

Je suis habitant de Pélussin depuis toujours. Étudiant en Sciences Politiques à Grenoble, j’étais à la recherche d’un travail pour l’été et j’ai été très intéressé pour travailler à la mairie, ce qui me permet de découvrir l’administration publique. Je suis donc employé de la mi-juin à fin août et j’aborde des sujets aussi différents que l’urbanisme, l’animation, la participation citoyenne, la culture…

Sur ce dernier point, mon planning de travail a été aménagé pour que je puisse assurer les visites de l’exposition « La marionnette, objet de lien ». Je suis à la Maison Gaston Baty les lundis et mercredis, de 14h à 17h. Notez que l’expo est également ouverte aux mêmes horaires un samedi sur deux et de 15h à 18h, chaque deuxième dimanche du mois.

Quel est votre rôle ?

J’accueille les visiteurs et je reste à leur disposition pour leur donner quelques indications complémentaires et je réponds aux questions autant que possible. J’oriente les visiteurs entre le rez-de-chaussée, où l’on trouve l’exposition principale avec toutes les marionnettes, et le premier étage, où l’on peut compléter ses connaissances sur la vie et l’œuvre de Gaston Baty. Cette maison était sa maison familiale, celle où il est toujours revenu. L’exposition occupe sa bibliothèque, son bureau…

Elle emmène à travers le monde entier, puisqu’il y a des marionnettes venant de France, d’Italie, d’Indonésie, de Chine, etc. Les marionnettes exposées sont à fil, à gaine, à tige, à tringle, ou encore portées ou d’ombre…

Il n’y a pas de sens de visite : l’exposition a été voulue par La BatYsse pour laisser toute sa liberté au visiteur. Il peut naviguer comme il le souhaite.

Vous êtes pélussinois : aviez-vous déjà visité cette exposition avant cet été ?

Même si j’ai toujours habité Pélussin, et pas loin du tout, je n’étais jamais venu ! Je me rattrape, car les marionnettes, contrairement à ce que l’on pourrait croire, ne sont pas que des pantins pour amuser les enfants…

Quelle a été votre réaction lorsque vous l’avez découverte ?

Un grand intérêt ! Ainsi que me l’a très bien expliqué Gabriel Hermant-Priquet, co-directeur artistique de la Cie l’Ateuchus. Lors de la présentation complète qu’il m’a faite à mon arrivée, j’ai bien compris que les marionnettes sont bien plus que des jouets pour les enfants. J’ai été très content de découvrir qu’elles peuvent en fait intéresser tous les âges et nous donner bien des informations sur différentes cultures. Elles jouent et ont joué différents rôles, selon les pays, notamment au travers des rites religieux. Elles sont les témoins d’une grande richesse et diversité culturelles. Cela va donc bien au-delà de ce que j’imaginais…

Qui sont les personnes que vous accueillez ?

Souvent des familles, des retraités, des grands-parents avec leurs petits-enfants. Des Pélussinois, mais aussi des touristes ; j’ai reçu des gens venant de Normandie, de Saône et Loire, des Parisiens. Les jeunes – hors famille – sont plus rares. Les visiteurs ont souvent entendu parler de l’expo par l’Office du Tourisme, mais aussi quelques fois par l’Indispensable. Les messages Illiwap et le bouche à oreille sont aussi utiles…

Que diriez-vous pour donner envie de venir ?

Moi le premier, je ne m’attendais pas à l’intérêt qu’on trouve à cette expo. On pourrait croire qu’il est limité mais en fait la marionnette est bien plus qu’un simple spectacle ludique. En plus, le cadre du Parc Gaston Baty est joli et l’entrée est gratuite. On peut donc se balader et s’arrêter facilement pour jeter un œil, ça ne prend pas forcément beaucoup de temps. Même si c’est tout un monde à découvrir !

Les familles sont souvent ravies d’être venues : nous leur donnons un livret avec des quizz, des petits jeux pour les enfants, pêle-mêle, cocottes en papier… Tout ça est bien apprécié ! Ça permet de garder une trace, de se faire des souvenirs, de jouer à plusieurs…

Qu’est-ce qui est le plus important pour vous dans cette expérience ?

Ce qui m’apporte vraiment, c’est l’accueil des personnes. Accueillir, dans le monde professionnel, c’est important. J’aime le contact humain. Cela me plaît beaucoup.

Exposition permanente : « La marionnette, objet de lien »
Tous les lundis et mercredis de juillet et août, de 14h à 17h
Les samedis 29 juin, 13 & 27 juillet, 10 & 24 août, de 14h à 17h
Les dimanches 14 juillet et 11 août, de 15h à 18h
Maison Gaston-Baty – 12, rue Gaston Baty