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Des élus de Pélussin aux Rencontres Nationales des communes participatives
2 adjoints, Marie Bonnevialle et Stéphane Tarin, ont participé à la 6e édition des Rencontres Nationales des listes et communes participatives qui se sont déroulées du 22 au 25 août à Vaour, dans le Tarn. Être une commune participative, c’est avoir comme priorité d’impliquer les citoyens dans les actions et décisions communales.
Les démarches participatives permettent à des citoyens non experts de donner un avis et de formuler des propositions sur des projets, des politiques publiques ou encore des sujets de controverse qui appellent la construction d’un consensus. Elles sont un moyen d’impliquer les citoyens dans la construction des politiques publiques, en tenant compte de la diversité de leurs opinions et de leurs attentes.
Démocratie directe plutôt que centralisation du pouvoir, développement du « pouvoir d’agir » citoyen, les initiatives des communes participatives ont pour but de remettre les habitants, en tant qu’acteurs de leur commune, au centre de la vie démocratique. C’est faire en sorte que chacun puisse proposer des solutions nouvelles ou suggérer des changements. Cela permet de mieux adapter les objectifs et la mise en œuvre des politiques publiques aux besoins et à l’intérêt général, d’identifier des dysfonctionnements et des points d’amélioration, de mettre les citoyens en situation d’exprimer ce qui est collectivement souhaitable.
C’est avec cette volonté que les élus de « La belle démocratie » de 2020 à Pélussin avaient constitué leur liste puis formulé leur plan de mandat. Favoriser la participation citoyenne et apprendre à travailler ensemble est une manière de faire qui a, depuis, été expérimentée en de multiples occasions : pilotage du tiers-lieu Saint-Charles, appel à initiatives citoyennes, concertations mobilité, gestion des manifestations… en associant les parties prenantes (citoyens, agents, collectifs, associations, entreprises, élus…).
Bien que le choix de la participation demande du temps et des compétences, la municipalité a fait le pari que la participation des habitants et usagers représente un atout majeur pour le présent et le futur de la commune. Elle a évité que toutes les décisions soient construites de A à Z par le seul conseil municipal et, pour cela, elle a mobilisé toutes les ressources et personnes possibles et fait appel à des partenaires facilitant la démarche.
Aux rencontres de Vaour, plus de 520 personnes ont représenté pas moins de 260 petites, moyennes et grandes communes françaises. Elles y ont croisé leurs expériences, fait le bilan et célébré les avancées de la participation citoyenne en France. Une manière de cultiver la confiance dans un fonctionnement démocratique participatif.