Futur tiers-lieu Saint-Charles : 2023, un an de programmation

L’année 2023 a été l’année de lancement et d’écriture du programme de transformation du site Saint-Charles en tiers-lieu. Les enjeux, méthodes et usages ont été imaginés et précisés collectivement, en mobilisant une grande diversité d’acteurs. Retour sur l’atelier dédié aux espaces extérieurs.

Les trois derniers groupes de pilotage (GP 3 à 5) ont consisté :

1. en septembre 2023, à discuter et adopter la proposition d’aménagements et d’usages du site,
2. en octobre, à étudier avec l’agence d’urbanisme epures les questions des espaces extérieurs – plus de 6000 m² -, avec les thèmes de l’accès, du stationnement et des espaces verts,
3. début décembre, à valider un programme global qui servira de base aux étapes suivantes de choix de la maîtrise d’œuvre, d’études d’esquisses et d’avant-projet, pour un dépôt de permis de construire fin 2024 et des travaux qui démarrerons en 2025…

Le programme reprend les grands enjeux : la gestion du lieu et les parties-prenantes, le coût et le planning, les objectifs environnementaux et de confort, l’évolutivité et la maintenance, etc. Un travail a été fait sur la façon de voir le tiers-lieu et l’analyse précise de tous ses espaces. Des questions ont été abordées, comme : que représente potentiellement ce site pour Pélussin et ses habitants ? Un pôle central dans la géographie pélussinoise ? Un repère historique, lié à l’école et à l’enfance ?

Les diagnostics sur les bâtiments montrent une structure plutôt en bon état. Dans une logique de réutilisation, tous les matériaux qui pourront resservir seront valorisés, pour peu qu’ils répondent aux normes et besoins. La collectivité est par ailleurs soucieuse d’écologie et de réduction de son impact carbone. Cela se traduit notamment par une approche frugale des surfaces respectant la morphologie des lieux et évitant les reprises en sous-œuvre, la limitation de l’empreinte carbone du chantier, des matériaux utilisés ainsi que des consommations énergétiques.

En ce qui concerne spécifiquement les espaces extérieurs, cour et jardins, ils doivent, au même titre que les espaces intérieurs, constituer pleinement des éléments du tiers-lieu et contribuer à la rencontre et au croisement des activités. Les questions qui s’y rapportent plus particulièrement sont celles des accès, de la circulation sous toutes ses formes et du stationnement. Plusieurs scenario ont été proposés, plans à l’appui, pour visualiser et décider des meilleures solutions à adopter.

En ce qui concerne l’accessibilité, il a fallu étudier les aspects réglementaires, avec l’AVAP et le PLU. Il faudra par exemple conserver les murs de clôture anciens et au mieux ceux qui présentent avec le site une unité architecturale, il sera fortement recommandé de planter des arbres, avec une obligation d’un arbre pour 4 places de parking et des plantations sur au moins 10 % de la surface non bâtie, il faudra prévoir un stationnement deux roues… et bien sûr aménager pour l’accès des pompiers et des personnes à mobilités réduites. La ressource en eau et son utilisation sont également des thèmes importants, avec de la récupération et l’arrosage des jardins. Le confort des usagers, enfants et adultes avec des surfaces naturelles, des arbres, des bancs, des lieux où se mettre à l’ombre, une aire de jeux, est aussi un sujet étudié.

Les participants aux ateliers ont trouvé un consensus autour de l’idée que les piétons et vélos puissent traverser le site (sous réserve de la possibilité d’accès vers la départementale), sur une entrée par la rue Soubeyrand ouverte et aménagée, sur l’augmentation de la végétalisation, avec encore des choix à préciser, par exemple sur le nombre de places de parking ou sur l’étendue du rayonnement du site, dans et au-delà de la commune.