L’automne de la BatYsse

Dernière en date, la sortie de résidence de la Cie espagnole Pélélé, fondée par Paz Tatay, nous plongeait au cœur de la sagesse du baobab, témoin de la force et de la résistance de l’esprit humain…  Sous le baobab, et au son de la fabuleuse Kora, plus d’une trentaine de personnes se sont laissé bercer par le conte africain du lièvre et de l’hyène…

Plus tôt dans la saison, c’est l’Ateuchus qui, à travers son Tempus Fugit (temps qui passe vite), a mis en scène la marionnette à gaine chinoise pour évoquer et invoquer les secrets de Polichinelle : la poule et l’œuf, la mort et la vie, la tragédie et la comédie…

Un peu plus tard, c’est Christophe Croës qui était de retour pour poursuivre le chemin de son processus de création du spectacle Last Dance on H-EART-H devant une quarantaine de personnes attentives à l’évolution de son travail. Il proposait au cours de la même semaine un atelier parents-enfants d’animation de la marionnette à fils à la médiathèque Le Shed.  

Un délicieux mélange des genres

Enfin, et toujours au Shed, la veille du déluge, la Cie La Volière était accueillie en résidence et présentait sa fabrique artisanale de dessins animés en direct. Un régal pour un public éclectique que les artistes ont su séduire par leur prestation pluridisciplinaire : un dessinateur, une comédienne, et un musicien-bruiteur ont ainsi mis en scène un certain mélange des genres pour raconter le mythe préhistorique de l’émergence primordiale…

Vous l’avez compris, l’Ateuchus, qui agit en maître de cérémonie des compagnies qu’elle accueille à la maison Gaston Baty, aime favoriser l’hybridation des pratiques, le métissage et ce délicieux mélange des genres !

Rendez-vous donc bientôt pour un printemps radieux, après une trêve hivernale bien méritée…