Novembre 24 : après les inondations, les élus se préparent à faire des choix pour l’avenir

Interview de Stéphane Tarin, adjoint aux finances

Les inondations d’octobre ont plongé nos communes dans une gestion de crise durable… quel impact pour les élu.es ?

Ce qui est arrivé impacte toute la gestion de la commune. Heureusement, notre gestion depuis le début du mandat nous permet de bénéficier d’un endettement quasi nul. Néanmoins, nous devons faire des choix pour procéder à la reconstruction nécessaire suite aux inondations et réaliser les projets en cours. Quelle marge de manœuvre cette situation nous laisse-t-elle ou non pour la poursuite des actions engagées ? Nous examinons de près quelles sont les urgences, les priorités, ce qui reste important, ce qui devra être reporté…

Comment vous y prenez-vous ?

Nous avons annoncé en COPIL PVD le 5 novembre, à nos partenaires de l’Etat, du Département et de la Communauté de Communes notre choix d’engager une révision de l’ensemble de la prospective financière communale sur le mois de novembre afin de faire des choix éclairés d’ici à début décembre. Les leviers et les enjeux ont été identifiés et hiérarchisés. Nous étudions tous les scenarios possibles afin de permettre la prise de décision des conseillers municipaux en fonction de toutes les variantes en présence. C’est une démarche complète et complexe qui représente un défi dans un délai si court. Cela demande de la disponibilité, de la rigueur et de l’habileté pour faire jouer tous les leviers à notre disposition, avec une vision d’ensemble prospective… Les seuls invariants seront les recettes d’Etat dont on peut se douter qu’elles vont diminuer à l’avenir.

Vers quoi se dirige-t-on ?

Nous soumettrons des scenarios financiers viables et réalistes aux conseillers municipaux, réunis en commission générale le 29 novembre afin de procéder à un choix qui répondra aux besoins de la population. Nous aimerions que cette feuille de route soit celle de la reconstruction et de la préparation de l’avenir ; que Pélussin mène une politique de transition et pas seulement de réparation. Bien sûr nous communiquerons pour partager les propositions avec la population et nos partenaires.