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- Pélussin se mobilise en faveur des droits des femmes 🌸
PĂ©lussin se mobilise en faveur des droits des femmes
La journée du 8 mars 2024 préparée par le CCAS de Pélussin a marqué une étape que les élu⋅es, avec tous les acteurs locaux partenaires, souhaitent pérenniser, pour continuer à sensibiliser et à mobiliser autour de la cause féminine.
L’événement marquant de cette semaine a été la rebaptisation de la salle des fêtes, anciennement appelée salle « Saint-Jean », en « salle Denise Éparvier ». Autour de cet événement symbolique fort, sur des sujets qui leur tenaient à cœur depuis des années, des habitant⋅es, élu⋅es, agent⋅es, professionnelles de l’éducation et de la culture se sont mobilisé⋅es. Pour les droits des femmes, l’égalité femmes-hommes au quotidien, contre les violences et le harcèlement, dans la famille comme au travail. Pour que les politiques publiques intègrent aujourd’hui toujours plus ces enjeux, car les disparités persistent et se transmettent. Et pour que des initiatives locales en faveur d’une plus grande féminisation des lieux publics se multiplient.
C’est ce que les élues Martine Jarousse, Leïla Bernard et Nathalie Rollat, sous les angles croisés du social, de la culture et de l’éducation, ont exposé dans leurs discours sur les droits des femmes le 8 mars en salle Denise Éparvier. Elles ont évoqué les origines de cette journée, qui remonte à une proposition de l’Internationale socialiste des femmes, à Copenhague en août 1910. Les militantes Clara Zetkin et Alexandra Kollontaï ont alors voulu inscrire au calendrier les droit de vote et droit au travail, la fin des discriminations, l’égalité et l’émancipation des femmes.
Après les élues, ce sont les associations qui ont pris la parole autour du nom de Denise Éparvier : Claudine Venard pour le Secours Catholique, Anne-Marie Dubouis pour la paroisse et Danielle Thomas pour Détente et Culture.
Enfin, ce sont cinq femmes de la famille qui ont parlé, deux de ses sœurs, sa fille Annie et Naomie et Julie, deux de ses petites-filles. Elles ont évoqué l’émotion et la fierté qui ont été les leurs lorsqu’elles ont eu connaissance du choix de la municipalité de donner le nom de Denise à la salle des fêtes. Elles ont raconté une femme, une sœur, une mère et grand-mère généreuse et courageuse, qui a toujours beaucoup donné, travaillé et partagé avec les autres. Elles ont dit celle qui fait, apprend, crée et aime. Celle qui « fait venir à elle le monde » avec chambres d’hôtes et camping à la ferme, mais aussi celle qui œuvre sans relâche, avec solidarité et attention, pour son monde proche : la famille, la communauté villageoise, agricole et associative.
Un voyage instructif et sensible entre les époques et les générations, dans lequel beaucoup d’émotion et de gratitude ont été exprimées. De la gratitude pour une femme, des femmes, qui ont « préparé le terrain pour nous, pour nous rendre la vie plus facile ».
Comme l’a dit sa petite-fille, « Mamie de la Brondelle », notre grand-mère aimante, tous les jeunes devraient lire son livre », pour mieux réaliser combien le monde et nos habitudes ont changé. S’est également exprimée la reconnaissance de la famille envers la municipalité pour avoir choisi leur parente.
Après les prises de parole, l’émotion partagĂ©e en toute simplicitĂ©, les personnes prĂ©sentes ont Ă©tĂ© conviĂ©es Ă se retrouver, dans une ambiance très conviviale, autour du buffet. Enfin, la pièce de théâtre « Demain dès l’aube, je m’enfuirai » a Ă©tĂ© jouĂ©e devant 75 personnes.
La pièce, le film Elaha projeté la veille au CinéPilat et les discours et témoignages ont apporté des éclairages, des angles de vue complémentaires. Cette journée a mis en lumière les progrès réalisés en matière d’égalité mais aussi les combats qu’il reste à mener, les sujets sur lesquels « nous pouvons toutes et tous avancer encore »…
La Ville de Pélussin et son CCAS, la Médiathèque et CinéPilat, les associations, les établissements scolaires, les Pélussinoises et Pélussinois continueront donc à se mobiliser pour porter ces sujets.